Réunions d’Information Syndicale à Cusset et Montluçon à 17h30

Quand

6 mars 2023 
17h30 
Réunions d’Information Syndicale
  • Moulins, jeudi 2 mars à 12h30, école Léonard de Vinci
  • Cusset , lundi 6 mars à 17h30, local SE-Unsa (30 rue Liandon) 
  • Montluçon, lundi 6 mars à 17h30, école Paul Lafargue

LIntersyndicale de lAllier (CGT éduc’ac­tion, SE UNSA, SGEN CFDT, SNUDI FO, SNUIPP FSU et SUD édu­ca­tion)  vous propose un temps dinfor­ma­tion et déchange sur les réformes en cours : retraites, carte sco­laire, « Pacte », réforme de lensei­gne­ment pro


Nous nous oppo­sons depuis 2 mois à un pro­jet injuste et impo­pu­laire. Nous avons de mul­tiples rai­sons de lut­ter contre cette réforme mais aussi contre les attaques inces­santes
que nous subis­sons. Nombre de col­lègues sont déjà engagé.es dans l’action mais pour gagner il nous faut être plus nombreux.euses. Pour être entendu.es par un gou­vernement
sourd, il nous faut déci­der col­lec­ti­ve­ment du dur­cis­se­ment du mou­ve­ment par la mise à l’arrêt du pays à par­tir du 7 mars et nous, enseignant.es, avons aussi le pou­voir d’y contribuer.

Des conditions de travail dégradées, un métier dévalorisé.


La profes­sion connaît une crise de recru­te­ment sans pré­cé­dent. Chacun d’entre nous voit les jour­nées deve­nir de plus en plus dif­fi­ciles avec l’amplification des tâches admi­nis­tra­tives,
la ges­tion sans moyen des élèves à besoins par­ti­cu­liers, la déva­lo­ri­sa­tion et le mépris avec les­quels nous traitent le gou­ver­ne­ment en com­men­çant par notre ministre qui nous
pro­pose des « mis­sions sup­plé­men­taires » comme seule réponse aux reven­di­ca­tions sala­riales. L’enseignement pro­fes­sion­nel est lui aussi atta­qué par une réforme reje­tée
mas­si­ve­ment par les col­lègues tra­vaillant dans ces éta­blis­se­ments. Dans ce contexte déjà dif­fi­cile, l’Allier doit faire face à la sup­pres­sion de 29 postes dans le 1er degré et des
réduc­tions de moyens impor­tantes dans le 2nd degré pour la ren­trée 2023.

L’action par la grève : un investissement qui fonctionne.


D’une part, selon le minis­tère du Travail, en 2020, 63% des entre­prises ayant connu une grève dans l’année ont accordé des aug­men­ta­tions de salaires. D’autre part, dans
l’enseignement, une journée de grève coûte 3,3% du salaire men­suel. Si la réforme passe et que vous n’arrivez pas à vali­der toutes vos annui­tés, la décote vous fera perdre 5% par
année man­quante sur votre pen­sion.

Prenons l’exemple d’une pro­fes­seure cer­ti­fiée qui a com­mencé de tra­vailler à 23 ans et a pro­gressé à l’ancienneté. En ter­mi­nant sa car­rière à 64 au lieu de 66 ans pour vali­der ses 43 annui­tés, la décote entrai­ne­rait une perte de 3000 euros par an sur sa pen­sion. Cela repré­sente donc un coût finan­cier bien plus impor­tant que plu­sieurs jour­nées de grève.

Établissements fermés, économie à l’arrêt.


La crise COVID nous a mon­tré que la fer­me­ture des écoles blo­quait l’économie, les parents devant gar­der leurs enfants à la mai­son. Les grèves par pro­cu­ra­tion en comp­tant
uni­quement sur l’Energie et les Transports n’ont jamais fonc­tionné (défaite en 2010 contre la réforme des retraites ou en 2016 contre la Loi Travail). A l’inverse, quand on s’y met
tou.te.s ensemble, les gou­ver­ne­ments finissent par céder (1936, 1968, 1995, 2006 et 2019).

Notre force, c’est le nombre et l’unité.