Le syndicat SUD éducation Allier

5 bonnes raisons d’adhérer à SUD éducation…

  1. UN SYNDICAT SOLIDAIRE : dis­cri­mi­na­tions, pré­ca­rité, droits des femmes, sans-​papiers, La Poste, le Rail, OGM, recherche, culture, ser­vices publics…, toutes nos luttes doivent conver­ger, dans le public et le privé. L’union syn­di­cale Solidaires y contri­bue acti­ve­ment. (Elle regroupe les syn­di­cats SUD et d’autres syn­di­cats de dif­fé­rents sec­teurs pro­fes­sion­nels). Partout, la soli­da­rité doit l’emporter sur la recherche du pro­fit. SUD défend en prio­rité les per­sonnes les moins protégées.
  2. UN SYNDICAT UNITAIRE ET INTERCATEGORIEL : parce que c’est faire le jeu des pou­voirs que de sec­to­ri­ser les luttes et d’éparpiller les reven­di­ca­tions, nous sommes un syn­di­cat réso­lu­ment inter­ca­té­go­riel : un seul syn­di­cat pour tous les per­son­nels de l’Éducation Nationale, tous métiers confon­dus, de la mater­nelle à l’université, sans condi­tion de sta­tut ni de grade. SUD prône l’unité d’action du front syn­di­cal, tout en expri­mant ses propres orien­ta­tions pour faire vivre le débat démocratique.
  3. UN SYNDICAT DÉMOCRATIQUE : tous les deux mois, nos assem­blées géné­rales d’adhérent-e‑s (tou­jours ouvertes aux sym­pa­thi­sant e s) prennent les déci­sions d’orientation. Nous pra­ti­quons la rota­tion des res­pon­sa­bi­li­tés. Les col­lègues qui, pour une durée limi­tée, ont des heures de décharge syn­di­cale, tra­vaillent tou­jours au moins à mi temps, dans toute la fédé­ra­tion SUD édu­ca­tion. Avec SUD, pas de bureau­cra­tie, vos élu e s et vos repré­sen­tant e s par­tagent votre quo­ti­dien pro­fes­sion­nel. Nous défen­dons la conduite des mou­ve­ments de grèves par les per­sonnes mobi­li­sées, et met­tons nos moyens au ser­vice des luttes.
  4. UN SYNDICAT DE LUTTE : SUD refuse le clien­té­lisme et la coges­tion. Nous refu­sons de cau­tion­ner les régres­sions en négo­ciant à la marge les contre-​réformes libé­rales. Les élec­tions (pro­fes­sion­nelles ou autres), ne suf­fi­ront pas à obte­nir les chan­ge­ments radi­caux dont l’école et la société ont besoin. Ces chan­ge­ments passent, en par­ti­cu­lier, par un mou­ve­ment social qui affronte le gou­ver­ne­ment, sous le contrôle des grévistes.
  5. UN SYNDICAT DE TRANSFORMATION SOCIALE : SUD lutte pour les reven­di­ca­tions immé­diates des per­son­nels (salaires, condi­tions de tra­vail, pro­tec­tion sociale…) mais aussi pour une rup­ture avec ce sys­tème qui vit de l’inégalité et de la pré­ca­rité : pour une autre école, une autre société. Pour être effi­cace, notre syn­di­ca­lisme ne s’arrête donc pas à la porte des lieux de travail.

… et 3 mauvaises raisons pour ne pas adhérer

  1. « La coti­sa­tion à SUD est trop chère ! »
    L’activité du syn­di­cat réclame des moyens : Sud ne vit que des coti­sa­tions. L’essentiel de nos res­sources est dépensé pour dif­fu­ser nos idées, pour infor­mer les per­son­nels et pour des actions de soli­da­rité.
    Mais, une fois la déduc­tion fis­cale prise en compte, la coti­sa­tion, rap­por­tée à des men­sua­li­tés, est-​elle réel­le­ment éle­vée ?
    Nous avons en tout cas fait le choix de la pro­gres­si­vité, les reve­nus plus éle­vés coti­sant pro­por­tion­nel­le­ment davan­tage.
    Se syn­di­quer est un enga­ge­ment, celui de la soli­da­rité dans la défense des droits des salarié-​e‑s. Les grilles de coti­sa­tion à SUD sont indi­ca­tives, et la ques­tion finan­cière ne doit pas être un obs­tacle à l’adhésion : ver­sez ce que vous pou­vez, ou ce qui vous semble approprié.
  2. « SUD est un syn­di­cat poli­tique ! »
    Nous refu­sons l’impasse que consti­tue­rait la limi­ta­tion du champ de l’intervention syn­di­cale à des ques­tions stric­te­ment « pro­fes­sion­nelles » dont on serait bien en peine de défi­nir les limites.
    Les condi­tions de vie et de tra­vail des sala­rié e s dépendent de déci­sions glo­bales et de la répar­ti­tion sociale des richesses, la ques­tion sco­laire relève d’un choix de société, etc. C’est le sens du syn­di­ca­lisme de trans­for­ma­tion sociale.
    Mais SUD est un syn­di­cat au ser­vice des luttes, tota­le­ment indé­pen­dant des orga­ni­sa­tions poli­tiques et de leur agenda. Les enga­ge­ments et les choix poli­tiques de nos adhérent-​e‑s sont d’ailleurs divers.
  3. « SUD est trop petit ! »
    Nous en sommes bien d’accord ! Même si SUD ne cesse de pro­gres­ser, en adhé­sions et en voix aux élec­tions pro­fes­sion­nelles, nous enra­geons sou­vent de ne pas pou­voir peser davan­tage sur le dérou­le­ment des mobi­li­sa­tions.
    Mais si tous ceux et toutes celles qui se retrouvent dans nos orien­ta­tions et qui hésitent à adhé­rer parce que le syn­di­cat n’est pas assez gros sau­taient le pas, SUD serait déjà beau­coup moins petit ! Cela ne tient qu’à vous… Plus nombreux-​ses, nous serons plus fort e s !