Revalorisation : un « socle » insuffisant, un « Pacte » inacceptable ! – Tract de SUD éducation
En 2019, la très forte mobilisation des personnels contre la réforme des retraites avait permis d’imposer au ministre de l’Éducation nationale d’ouvrir le dossier de la revalorisation salariale des personnels.
Le chantier de la revalorisation est enfin lancé en janvier 2023 pour les personnels enseignants, CPE et PsyEN qui devraient voir des augmentations sur leur fiche de paie en septembre 2023. Néanmoins, les mesures ne sont pas à la hauteur des annonces : pour les 70% des enseignant·es, CPE et PsyEN qui sont au-delà de l'échelon 7, l'augmentation indemnitaire de l'ISOE/ISAE/Indemnité de sujétion ne palliera pas les effets de l'inflation.
Pour les 30% de collègues, de l'échelon 1 à 7, la prime d'attractivité s'ajoute à l'augmentation indemnitaire mais on est loin du "choc d'attractivité" promis. Face à l'inflation, les primes et indemnités ne valent pas grand chose, c'est pourquoi SUD éducation revendique des augmentations indiciaires !
De plus, le ministère se sert de la "revalorisation" comme d'un cheval de Troie pour augmenter le temps de travail des enseignant·es, CPE et PsyEN avec le Pacte. SUD éducation appelle à refuser le Pacte.
Un chantier a été ouvert au sujet des salaires des AESH, néanmoins les premiers échanges sont très décevants. Aucune augmentation de salaire n'est prévue pour les AED malgré la CDIsation.
Retrouvez ici toutes les informations au sujet de la "revalorisation salariale" des personnels.
Fiche analyse : Une revalorisation salariale qui peine à pallier les effets de l’inflation !
