Retraites : le 13 avril, on manifeste encore !

Notre mouvement contre l'allongement du temps de travail à 64 ans continue dans l'unité. Nous étions encore des milliers dans l'Allier le 6 avril.

L'intersyndicale appelle à une nouvelle journée le jeudi 13 avril, veille de l'examen de la loi par le conseil constitutionnel.

https://www.solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/la-greve-n28-interprofessionnelle-pour-la-retraite-a-60-ans-max/

ET NON, MACRON, NOUS NE SOMMES PAS FATIGUÉ-ES ! RENDEZ-VOUS LE 13 AVRIL ! Après la rencontre avec la première ministre qui n’aura comme prévu rien donné, les mobilisations de ce jeudi 6 avril ont été une nouvelle fois très nombreuses et massives. Plus d’un million de manifestant·es, des actions de blocages et des envahissements de sites emblématiques comme Natixis et Black Rock, des grèves toujours importantes dans le nettoyage ou dans les transports ! Tout cela alors que 7 personnes sur 10 se déclarent opposées à la réforme des retraites, 60 % souhaitent que la lutte contre la réforme des retraites continue ! La réponse de Macron ? vous n’aviez qu’à pas m’élire ! N’étant jamais en reste d’une outrance, il fait donc la guerre au mouvement social et peut compter sur son ministre de la police, Darmanin dont l’abjection est à l’image de Macron, sans limite. Mais face à la bêtise et la brutalité du pouvoir, le mouvement social oppose sa détermination à obtenir le retrait de la réforme. Face au rapport de force social, si Macron veut encore s’en sortir, il n’a d’autre choix que de respecter la volonté légitime de son peuple, à savoir retirer sa réforme dont plus personne ne veut ! Et en plus il fera gagner du temps au Conseil Constitutionnel. En attendant, nous allons continuer à bloquer, manifester et grèver. Et si le 13 ne suffit pas, on reviendra le 14 !


Nous étions encore des milliers à manifester dans les rues de l'Allier le 28 mars. La mobilisation ne faiblit pas malgré le passage en force du gouvernement et la tentative de reprise en main du président Macron pour une interview-allocution la semaine dernière.

Ils doivent entendre que la seule solution pour sortir de ce conflit est le retrait de leur contre-réforme.

Pour cela, nous devons être nombreuses et nombreux en grève et en manifestation lors de la prochaine journée nationale le 6 avril.

Manifestation à 14h30

  • Montluçon, place Jean Dormoy
  • Moulins, place de la Liberté
  • Vichy, place de la Poste

Aucune description de photo disponible.

Notre détermination est toujours plus forte et nous ne nous laisserons pas intimider par la répression qu'ils nous opposent désormais.

Le gouvernement est d’une fragilité inouïe : le 49.3 a relancé la mobilisation, le discours de Macron a jeté des millions de personnes dans la rue, le gouvernement a échappé de peu à la censure à l’Assemblée nationale, le voyage du roi d’Angleterre en France a dû être annulé…

La mobilisation se poursuit fortement. Le 23 mars, nous étions des millions dans la rue, à un niveau similaire à celui du début des mobilisations. Le 28 mars, soit quelques jours après, le nombre de manifestant·es est resté très important, avec toujours plus d’un tiers de grévistes dans notre secteur. Il s’agit maintenant d’enfoncer le clou et de faire de la journée du 6 avril, appelée par l’intersyndicale, une journée massive de grèves et de manifestations ! D’ici là, nous devons proposer et animer des initiatives collectives et unitaires, faire vivre la lutte et la mobilisation dans l’espace public et auprès de nos collègues.

On continue pour le retrait ! – Tract de SUD éducation

 

 

Prise de parole de Solidaires 03 le 28 mars :

Ne nous laissons pas voler nos retraites !

Malgré le passage en force du gouvernement par le biais du 49-3, malgré les nombreux mensonges et contre-vérités répétés à l’envie, nous savons que cette réforme, loin d’être une réforme « d’équilibre, de justice et de progrès », va contribuer à aggraver les inégalités, la précarité et la pauvreté. Les organisations syndicales ont proposé de nombreuses alternatives à cette réforme, toutes ont été balayées, le report de l’âge légal de départ à la retraite nous est présenté comme un horizon indépassable, alors qu’il résulte d’un choix idéologique : alors qu’il devient de plus en plus urgent d’agir pour réduire les inégalités, le refus d’augmenter la fiscalité pour les plus riches qui est la motivation principale de la réforme des retraites va à contre-sens de la construction d’une société plus juste.

Gagner maintenant c’est gagner pour longtemps !

Car, oui, il n’y a pas que l’attaque sur les retraites qui met des milliers de personnes en grève et les pousse à manifester depuis le 19 janvier : c’est une meilleure et surtout une plus juste répartitions des richesses, produites par la grande majorité de la population, qui est revendiquée au travers de cette mobilisation extraordinaire, et c’est aussi la conscience que d’autres réformes toutes plus délétères les unes que les autres vont suivre. C’est à la déconstruction de notre modèle social que nous nous opposons, car le libéralisme effréné prôné par Macron, ce n’est pas « notre projet »

Nous ne sommes ni des" factieux, ni des factions"

Depuis le 19 janvier la mobilisation et le rejet massif de la réforme des retraites ne faiblissent pas et nous sommes encore nombreuses et nombreux aujourd’hui, en grève et dans la rue, pour nous faire entendre alors même que le gouvernement cherche à nous faire taire, à nous faire peur. Les violences policières se multiplient, un de nos camarades de Sud Rail a perdu son œil suite à l’éclat de grenade de désencerclement, jeudi, dans la manifestation parisienne, le même jour, une manifestante a eu un doigt arraché à Rouen toujours par une grenade. Le pouvoir en place ordonne aux forces de l’ordre d’utiliser des armes de guerre pour faire taire la contestation sociale dans le pays. Les grenades de désencerclement sont répertoriées en catégorie matériel de guerre par le Code la Sécurité Intérieure. Depuis le passage en force avec le 49-3, il y a une accélération des violences policières contre les manifestants et les manifestantes. Cette violence qui rappelle celle exercée ces dernières années contre la jeunesse dans les quartiers populaires, contre les syndicalistes ou contre le mouvement des Gilets Jaunes, et qui vient encore de s’exprimer à Sainte-Soline est inacceptable. Elle relève d’une stratégie de la terreur et du pourrissement indigne d’un état de droit. Où est la démocratie quand un gouvernement interdit les rassemblements et manifestations, réprime le mouvement social, tabasse, mutile et agresse les manifestants et les manifestantes ? Le Conseil de l’Europe s’alarme d’un « usage excessif de la force » à l’encontre des manifestants. Mais cet usage disproportionné de la force n’est-il pas précisément un aveu de faiblesse ?

Imposons un nouvel avenir !

Dans un contexte de guerre, d'inflation, de réchauffement climatique, d'envolée des intolérances et de l'individualisme, c’est un projet collectif qu’il nous faut construire, susceptible d’ouvrir des perspectives d'avenir meilleur : imposons un autre choix de société !

Non, il ne faut pas travailler plus pour vivre moins, mais travailler moins pour vivre mieux !

Cette réforme n’a ni légitimité sociale, ni légitimité démocratique !

Le gouvernement doit la retirer !