En grève et dans la rue le 2 décembre

En grève et dans la rue dès le 2 décembre

Dans notre secteur, l’annonce de la suppression de plusieurs milliers de postes d’enseignant·es est inadmissible. Au lieu de profiter de la baisse démographique pour diminuer les effectifs dans les classes et améliorer ainsi les conditions d’apprentissage des élèves, Macron et Lecornu préfèrent sacrifier l’éducation pour injecter toujours plus d’argent dans le budget de la défense. Pour SUD éducation, il est temps de baisser les effectifs des classes à hauteur de 20 élèves maximum dans les écoles, collèges et lycées professionnels, et 25 en lycée général et technologique, avec des seuils abaissés à respectivement à 16 et 20 en éducation prioritaire. Il est nécessaire de donner à l’école les moyens d’être réellement inclusive.

Enfin, nous réclamons toujours un budget à la hauteur des besoins des personnels et des élèves qui permette une augmentation réelle des salaires, la titularisation des personnels contractuels (enseignant·es, AED ou AESH), la rénovation du bâti scolaire et le déploiement d’une médecine scolaire et du travail suffisantes. Nous exigeons la fin du financement de l’enseignement privé et une nouvelle sectorisation pour mettre fin à la ségrégation scolaire, ainsi qu’une réforme de l’éducation prioritaire, qui réintégre notamment les lycées après dix ans d’exclusion, pour une meilleure école et une meilleure société.

SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à se mettre en grève dès le 2 décembre et participer aux manifestations pour réclamer un budget à la hauteur d’un service public d’éducation émancipateur, pour les élèves et les travailleur·euses. 

SUD éducation invite, partout où c’est possible, à se réunir en AG pour discuter des suites à donner à la mobilisation.

 

 

Toutes et tous à Commentry

L’intersyndicale appelle à une manifestation à 12h00
Départ place du Champ de Foire

 

tract intersyndical

Le budget d’austérité du gouvernement, c’est encore les salarié·es, jeunes et retraité·es qui trinquent.

La rentrée sociale confirme les attaques du gouvernement : le ministre Lecornu tente d’imposer un nouveau budget de régression sociale. Face à cette politique d’austérité, et dans le cadre de la journée nationale d’action, l’intersyndicale de l’Allier appelle à une grande mobilisation départementale le 2 décembre à Commentry.

Le patronat au service de la finance

Le 3 novembre, la direction d’Erasteel a annoncé 190 suppressions de postes sur 240.
Ce ne sont pas des chiffres : 190 vies brisées, 190 familles en détresse, 190 foyers plongés dans l’incertitude.
Les licenciements sont des drames humains. Nous refusons qu’ils deviennent la norme. La manifestation du 14 novembre, qui a réuni plus de 2 000 personnes, a montré la force de notre solidarité. Amplifions-la.

Le 2 décembre, se mobiliser c’est :
• Refuser la politique antisociale du gouvernement,
• Défendre nos emplois, nos services publics et notre industrie,
• Soutenir les salarié·es d’Erasteel et la forge de Commentry.

Depuis 30 ans, l’industrie française s’effondre :
9 % du PIB seulement, –25 % d’emplois industriels en quinze ans, 62 % des emplois des
grandes entreprises délocalisés.

Dans l’Allier, 3 000 emplois industriels perdus en vingt ans : ça suffit.