Direction d’école : Décryptage de la loi Rilhac
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Historique de la loi, décryptage article par article, conséquences possibles et mobilisations…
Décryptage de la loi Rilhac13CONSÉQUENCES POSSIBLES
●« Délégation de compétences de l’autorité académique »= transfert de certaines prérogatives du Dasen ou de l’IEN aux directeurs et directrices d’école (recrutement des contractuel·les ? sélection des enseignant·es sur les postes à profil ?)
●« Autorité fonctionnelle »= n’est pas à proprement parler le supérieur hiérarchique des autres enseignant·es de l’école (= pas de pouvoir disciplinaire) mais pourrait organiser le service de manière plus directive (organisation des APC, planning des conseils, modalités de remise des livrets, répartition des classes)
●« Administre l’école et en pilote le projet pédagogique »= droit de regard sur les pratiques pédagogiques des enseignant·es, validation des projets, analyse des évaluations nationales, gestion financière accrue.
●Surcharge de travail pour les directeurs et directrices : alors que le sujet est la charge de travail, la loi propose d’en rajouter en confiant des missions de coordination et de formation
●Menace sur les conseils des maîtres-ses : c’est bien un modèle démocratique et collégial qui est menacé.
●Remise en cause d’un véritable collectif de travail.
●Les directeurs et directrices devront rendre des comptes aux directions académiques et faire appliquer les décisions sans se poser de questions